Inondations, incendies, tempêtes, sécheresses... Les événements climatiques extrêmes se multiplient et touchent de plus en plus fréquemment les entreprises françaises, en particulier dans les secteurs industriels et du BTP. En 2025, ces risques ne sont plus considérés comme des imprévus, mais comme des réalités structurelles. Pour les assureurs, cela implique une évolution profonde des modèles de couverture, des critères d’évaluation, et des conditions d’acceptation des contrats.
Pour les entreprises industrielles et du bâtiment, cela signifie qu’il devient indispensable d’intégrer les risques climatiques dans leur stratégie globale de prévention, de continuité d’activité… et d’assurance.
L’exposition aux risques naturels : un enjeu stratégique
Selon les données du marché de l’assurance, les dommages liés aux catastrophes naturelles ont fortement augmenté ces dernières années. La France n’est pas épargnée : épisodes de grêle d’intensité inédite, feux de forêts étendus, crues éclair en zone périurbaine, sécheresses affectant les fondations et les sols industriels…
Face à cela, les assureurs adaptent leurs pratiques de souscription en intégrant :
- des outils de cartographie et d’analyse prédictive des zones à risques,
- des modélisations financières du coût des sinistres climatiques,
- des exigences accrues en matière de prévention et de résilience.
Ces évolutions se traduisent par une réévaluation des franchises, des plafonds d’indemnisation, voire une exclusion partielle de certains risques climatiques dans les contrats professionnels.
Des conséquences concrètes pour les entreprises assurées
Aujourd’hui, une entreprise du secteur industriel ou du bâtiment implantée en zone inondable, ou utilisant des bâtiments mal protégés face aux chaleurs extrêmes, peut se voir appliquer :
- une majoration tarifaire significative,
- des franchises élevées pour tout sinistre lié à un aléa naturel,
- des restrictions de garantie, voire des exclusions sur certaines lignes de couverture,
- des conditions suspensives (engagement de travaux, pose de dispositifs de protection…).
Les assureurs exigent désormais des éléments objectifs et documentés pour évaluer le niveau de maîtrise du risque climatique : diagnostics, plans de continuité d’activité, mesures de mitigation, rapports techniques, etc.
La nécessité d’une stratégie de résilience face aux aléas climatiques
Au-delà de la couverture assurantielle, la question des risques climatiques pose celle de la résilience globale de l’entreprise : comment continuer à produire, livrer, protéger ses installations et ses équipes, dans un environnement instable ?
Pour cela, les entreprises doivent :
- identifier leurs vulnérabilités structurelles (bâtiments, machines, approvisionnements, stockage de matériaux sensibles…),
- mettre en place un plan de continuité d’activité (PCA) réaliste et adapté,
- adapter leurs installations aux nouvelles normes (ventilation, protections incendie, relevé altimétrique…),
- sensibiliser leurs équipes, notamment sur les chantiers ou dans les zones de stockage.
Une entreprise mieux préparée sera perçue comme un risque mieux maîtrisé, donc plus assurable, voire mieux tarifée à garanties équivalentes.
Qu’attendent concrètement les assureurs en 2025 ?
Les exigences des compagnies varient selon les zones, les branches d’activité et les sinistralités locales, mais on observe une tendance claire :
- Une exigence croissante de prévention : plans de mise à l’abri, relevés topographiques, barrières anti-inondation, renforcement des toitures, etc.
- Une transparence accrue sur les historiques de sinistre, les zones à risques, les vulnérabilités structurelles.
- Une logique contractuelle plus stricte, avec des clauses climatiques précises et parfois restrictives.
- Une priorisation des entreprises qui démontrent une démarche proactive, tant sur le plan technique qu’organisationnel.
Les assureurs valorisent désormais non seulement les efforts réalisés, mais aussi la traçabilité de ces efforts. La simple présence d’un dispositif ne suffit plus : il faut pouvoir le documenter, le maintenir et l’intégrer dans une politique globale.
L’assurance ne remplace pas la prévention, mais la complète
Face à cette évolution, le rôle de l’assurance professionnelle change de nature : elle ne peut plus être considérée comme une simple protection après sinistre. Elle devient un levier de résilience, à condition d’être pensée en cohérence avec la réalité des risques climatiques.
Cela implique :
- de revoir régulièrement son contrat à la lumière de la cartographie des aléas,
- d’anticiper les points de blocage ou de refus de garantie,
- d’adapter le choix de l’assureur selon sa capacité réelle à couvrir les risques climatiques spécifiques à votre secteur ou votre implantation géographique.
Ce que nous faisons chez ACBG
Notre rôle, chez ACBG, est d’accompagner les entreprises industrielles et du BTP dans cette évolution du marché :
- en réalisant des audits de vulnérabilité assurantielle face aux risques climatiques,
- en mettant à jour les contrats pour éviter les mauvaises surprises,
- en négociant des garanties sur mesure auprès d’assureurs spécialisés,
- en vous aidant à valoriser votre démarche de résilience dans vos relations avec les compagnies d’assurance.
En conclusion
Les risques climatiques sont devenus un critère structurant dans la stratégie assurantielle des entreprises industrielles. Ce qui relevait autrefois de l’exceptionnel est désormais anticipé, modélisé… et intégré dans les conditions de couverture.
Face à ce nouveau contexte, anticiper, prévenir et adapter ses contrats devient une nécessité.
Vous souhaitez savoir si vos garanties actuelles sont suffisantes face aux aléas climatiques à venir ? Contactez ACBG pour un audit personnalisé.